Bien sûr qu’il faut se féliciter qu’après cinq ans de procédure pour obtenir l’accès aux archives concernant le rôle de la France dans le génocide au Rwanda en 1994, un chercheur ait obtenu récemment gain (...)
Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire
"Les tentatives visant à mettre l’histoire au service de la politique ont été nombreuses depuis un siècle. Le nationalisme et le stalinisme ont montré que lorsque les historiens et, au-delà, l’ensemble des intellectuels renonçaient à défendre l’autonomie de la pensée critique, les conséquences ne pouvaient être que désastreuses pour la démocratie. Au cours de la période récente, les manipulations du passé se sont multipliées. Les « négationnistes », ces « assassins de la mémoire » (Pierre Vidal Naquet), ont cherché à travestir l’histoire de la Shoah pour servir les thèses de l’extrême droite. Aujourd’hui, l’enjeu principal concerne la question coloniale."