Guadeloupe : Manifestation contre la reprise de l’épandage aérien (1er juin 2013)

Bruno - 25/05/2013
Image:Guadeloupe : Manifestation contre la reprise de l'épandage aérien (1er juin 2013)

Place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre, à 9h
Collectif Vigilance Citoyenne

Tous dans la rue le 1er juin pour dire non à la reprise de l’épandage aérien !

87% des Guadeloupéens [1] sont contre les épandages aériens de pesticides. Le Collectif Vigilance Citoyenne rappelle que les groupements bananiers déversent cependant des tonnes et des tonnes de produits toxiques en Guadeloupe et en Martinique, avec l’aval de la préfecture, et donc du gouvernement [2].

L’épandage aérien de pesticides, c’est un crime qui se perpétue, rappelle le Collectif, une pollution de plus toujours au service des mêmes.

Le gouvernement continue de mettre en danger la santé de nos populations, et en particulier celle de nos enfants.

Collectif Vigilance Citoyenne en appelle "au sursaut citoyen de tous les hommes, de toutes les femmes et surtout de tous les jeunes. Ensemble, mobilisons-nous pour :

• les respect de nos droits ;
• la sauvegarde de notre environnement ;
• la préservation de notre santé et surtout de celle de la jeune génération ;
• l’ouverture du procès du chlordécone ;

Ensemble, luttons pour qu’un arrêt immédiat et définitif soit mis à l’épandage aérien de pesticides !"

Mobilisation Place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre, à 9 heures.


Conférence de presse

Les associations et organisations syndicales et politiques, organisatrices de la manifestation du 1er juin contre l’épandage aérien, invitent toute la presse à une conférence de presse qui se tiendra le mercredi 29 mai à 10 heures à La Casa del tango à Jarry.


HALTE À L’EMPOISONNEMENT DE NOS POPULATIONS

Twòp sé twòp

TOUS DANS LA RUE LE 1er JUIN !

L’épandage aérien est interdit sur le territoire français par une directive européenne de 2009, dont les modalités d’application sont précisées par la Loi Grenelle 2 de 2010. Après 30 ans de chlordécone, l’enchaînement scandaleux des dérogations accordées par les préfets successifs en Guadeloupe, comme en Martinique, au nom de l’État, rend cette mesure illimitée et ne révèle aucune volonté d’aboutir dans l’immédiat à des solutions plus adaptées au respect de l’Environnement.

C’est donc un crime qui se perpétue !

Les engins des groupements bananiers déversent sur nos têtes des tonnes et des tonnes de produits toxiques tandis que les Antilles consomment, par unité de surface, trois fois plus de pesticides qu’en France. Une pollution de plus toujours au service des mêmes ! Les responsables gouvernementaux se rendent complices de ceux qui, pour le seul profit, continuent de mettre en danger la santé de nos populations en particulier celle de nos enfants
C’est donc une attitude scélérate !

Nous ne pouvons plus longtemps tolérer que ces pratiques servant les intérêts d’une minorité, fassent peser des menaces supplémentaires sur la qualité de nos sols, de la flore et de la faune, de nos cours d’eau et de nos eaux de mer déjà sérieusement pollués, sur l’avenir du tourisme dans nos îles.

Ils disent vouloir sauvegarder des emplois. Manti a mantè !

Des milliers de travailleurs ont été déjà été licenciés dans le secteur de la banane et demain, quand ça les arrangera, les planteurs n’auront aucun scrupule à poursuivre ce sale boulot. À l’heure actuelle, à cause des zones de pêche interdites, le chômage plonge dans la détresse un grand nombre de marins pêcheurs et jusqu’ici, l’État ne leur propose rien de concret pour les aider à se restructurer.

En Guadeloupe, quatre associations, regroupées au sein du Collectif, sont allées en référé et ont obtenu l’annulation de la deuxième dérogation par le Tribunal administratif. Mais le Ministre de l’Agriculture a fait appel de cette décision, prouvant d’une part, son soutien indéfectible au lobby bananier, et d’autre part son entière indifférence envers une opinion populaire largement opposée à la reprise de l’épandage aérien ( 87% selon le sondage du France Antilles du 14/10/12).
C’est donc une position injustifiable !

Nous appelons au sursaut citoyen de tous les hommes, de toutes les femmes et surtout de tous les jeunes. Ensemble, mobilisons-nous pour :

- le respect de nos droits ;
- la sauvegarde de notre environnement ;
- la préservation de notre santé et surtout de celle de la jeune génération ;
- l’ouverture du procès du chlordécone !
Ensemble, luttons pour qu’un arrêt immédiat et définitif soit mis à l’épandage aérien de pesticides !

Jenn kon matrité doubout ! Konba dèyè pòkò mannyé !

Soyons tous responsables et mobilisons-nous le 1er Juin.

Rendez-vous : Place de la Victoire de Pointe-à-Pitre à 9h00.

Le Collectif Vigilance Citoyenne contre l’épandage aérien

Les organisations signataires : ASFA - IRETRA - ASSE- ONG COEDADE - Envie Santé -
SOS Basse-Terre Environnement - Guadeloupe Nature Environnement - 11 Secondes pour
l’Environnement - SNES FSU - CTU - CIPPA - Combat Ouvrier - Parti de Gauche - PCG -
Institut Rémy Nainsouta - Comité Abou Jamal - La Tyrolienne - Le Gaïac - AMSES Martinique - URAPEG.

Les associations rédactrices du tract ont su mettre de côté leurs différences voire leurs divergences pour défendre une cause commune. Si d’autres associations veulent s’associer à notre action, qu’elles nous le fassent savoir.

[1sondage France-Antilles du 14/10/2012

[2les Antilles consomment trois fois plus de pesticides que la France, par unité de surface

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