Les îles du sud : un atout touristique pour la Guadeloupe

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Au Gosier, ce mercredi 23 décembre 2010, Josette Borel-Lincertin, présidente du Comité de Tourisme des Iles de Guadeloupe [CTIG], présentait son bilan pour l’année 2010 [1], sur fond de Route du rhum et de menace de grève du LKP.

Globalement, tout le monde l’admet, il y a eu, fin 2009, une légère reprise de l’activité touristique dans le département, même si de l’avis général, 2009 aura été une année très difficile et que l’effet des grèves et des blocages survenus pendant les mobilisations sociales de janvier-février 2009 est loin d’être totalement effacé.

Caraib Creole News rappelle à ce propos que le "LKP n’est pas le facteur unique de déstabilisation de la destination touristique. Il y a d’autres causes à chercher. L’image de la Guadeloupe est, semble-t-il, mauvaise à l’étranger. (...) Le LKP ne peut être le porteur de chapeau d’une politique touristique qu’il faut encore affûter."

Les chiffres de l’observatoire du tourisme pour 2010 se font attendre. Cependant, le CTIG avait déjà dressé un premier bilan, en septembre 2010, annonçant 364 190 touristes pour l’année 2009 (à comparer aux 439 299 de l’année 2008).

Légère reprise de l’activité touristique fin 2009 en Guadeloupe, donc, mais qu’en est-il du bilan que l’on peut dresser pour les îles du sud (les Saintes, la Désirade et Marie-Galante) ?

La rédaction de Caraib Creole News allant jusqu’à se demander si "le CTIG, sait que ces îles du sud sont aujourd’hui la plus triste vitrine des iles de Guadeloupe".

Dans ces îles qui devraient présenter un atout majeur pour "la destination Guadeloupe", la situation reste en effet très préoccupante. Tout porte à croire qu’elles n’auront aucunement bénéficié de "l’effet Route du Rhum" ni de la présence des îles de Guadeloupe au Salon Nautique International de Paris [2].

Selon Caraib Creole News, "la Commission des îles du sud que préside la conseillère de Marie-Galante, Maryse Etzol, devrait très vite s’emparer de ce dossier car à Grand-Bourg, Terre-de-Bas ou Baie-Mahault de Désirade, la situation se dégrade".

Le Comité de Tourisme des Iles de Guadeloupe a pour but de "vendre" les 5 destinations des Îles de Guadeloupe : Basse-Terre, Grande-Terre, Marie-Galante, Les Saintes, La Désirade. Les Îles de Guadeloupe parlent d’une même voix, peut-on d’ailleurs lire sur le site internet du CTIG.

Espérons que Maryse Etzol s’empare rapidement du dossier et puisse rapidement proposer, en s’appuyant sur le CTIG, sur la région et le département, un plan de relance novateur et ambitieux pour "les dépendances", ces petites "îles du sud" qui plus que jamais doivent constituer, en Guadeloupe, un atout majeur pour le tourisme.

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