Texte de Jacky Dahomay

18/07/2009

Cet article est repris du site http://chien-creole.blogspot.com/20...


Dans un esprit de dialogue et surtout dans l’intérêt de l’enrichissement de la réflexion, Chien Créole donne la parole à Jacky Dahomay, co-auteur de la pétition condamnant l’action du LKP au Conseil Général, en publiant des extraits d’un courrier très intéressant dans lequel il répond à Frantz Duhamel. Dahomay fait appel ici à la philosophie, à l’histoire, et nous éclaire sur son propre parcours.


Chien Créole se réjouit de la hauteur que prend ce débat, qui à n’en pas douter, ne fait que commencer.


LA FOULE, LE PEUPLE ET L’AMITIÉ

(…)La première question (…) philosophique sans doute, que l’on pourrait se poser est celle de savoir quelle pourrait être la nature de ce lien pouvant nous aider à nous développer en tant que peuple hors de toute tyrannie c’est-à-dire dans la visée du bien commun. Or, on peut le penser de plusieurs manières mais je n’en retiens que deux d’essentiel :

1) On peut le penser dans la tradition romantique reprise à certains égards par Nietzsche et Heidegger : ce qui fait qu’un peuple est un peuple est surtout un esprit (volkgeist), une langue, une tradition culturelle voire une religion, déterminés en une large mesure par l’irrationnel.


Nietzsche


Dans cette conception qui a largement influencé les théories nationalistes, il est difficile de distinguer entre foule, masse et peuple et l’amitié au sens aristotélicien du terme ne me paraît pas possible. Cela engendre les idéologies du peuple-un –on sèl pèp affirmait dangereusement l’UPLG, une seule organisation, un seul chemin. Telle est la version guadeloupéenne du nationalisme romantique. Dans ce cas, la représentation démocratique diversifiée du peuple n’est pas possible, un leader charismatique ou un parti unique suffisent. Tu comprends pourquoi les nationalistes se sont toujours opposés à ma conception de la société civile et de l’espace public et pourquoi leur mode d’argumentation en politique est toujours l’intimidation ou les insultes. Mais ils ne peuvent faire autrement. Car définir ainsi le nous requiert un ennemi permanent voire imaginaire, un yo d’autant plus indéfinissable qu’on peut mettre qui on veut là-dedans selon les circonstances. Cela peut être les capitalistes, les Békés, les métropolitains, les élus (les manifestants qui avaient envahi le palais du Conseil Général scandaient : la Gwadloup sé tan nou sé pa ta yo), et maintenant des intellectuels ou des citoyens qui ne pensent pas comme eux. Chacun a peur désormais de tomber dans le yo ! Nous, signataires de la déclaration, nous sommes rangés par Domota dans le yo car il nous a traités de « toutous » des ennemis du peuple, un yo très dégradé en quelque sorte. On se demande ce qui va rester en définitive du nous dans ce rétrécissement inquiétant de la société civile. Tu connais déjà la réponse mais je ne sais pas si tu frémis d’inquiétude avec moi, même dans l’élan de notre amitié. Je suis tout de même heureux pour toi de savoir que tu es toujours dans le nous, jusqu’à nouvel ordre.

2) L’autre tradition, que Kant a essayé, maladroitement peut-être, de penser en résumant les Lumières définit le peuple comme volonté de vivre sous des lois communes instituées. Ici, volonté et institution s’opposent à la domination de l’héritage. Le passé n’est plus notre code.

La modernité de la pensée de Kant

La rationalité qui s’inscrit ainsi dans l’espace public avec cette notion d’autonomie libère de la spontanéité des pulsions qui peuvent gouverner la foule. La société civile, dans sa séparation d’avec l’Etat, n’est sans doute pas le lieu des décisions ou de la gouvernance politiques, mais elle est déjà dépassement de la famille et de ce que les Grecs considéraient comme l’espace privé qu’ils opposaient à l’espace public. Je ne dis pas que Kant a bien théorisé tout cela ni que je suis kantien, mais il appartient à une tradition différente de celle des romantiques. La foule a sans doute parfois son intérêt et la rue joue un rôle fondamental dans la vie démocratique. Nous n’avons jamais dit, dans la déclaration que nous avons signée que toute la démocratie se résumait au vote. Il y a plusieurs manières de concevoir la démocratie même à partir de principes communs. Il y a une conception ultralibérale de la démocratie (celle de l’UMP par exemple) et à gauche les conceptions de la démocratie sont plurielles. Aussi ce serait malhonnête de réduire ma défense de la démocratie à un pur soutien de la démocratie bourgeoise. Cela dit, des démocrates de tous bords peuvent faire alliance en un moment historique donné contre des forces antidémocratiques comme ce fut le cas des gaullistes et des communistes sous la Résistance. Mais je ne crois pas qu’on puisse comparer la Guadeloupe actuelle à la situation de la France sous Vichy.

Mais plus fondamentalement, je réduis si peu la démocratie à la représentation électorale issue des urnes que j’ai écrit un texte, publié dans le journal L’humanité en décembre dernier et que tu peux trouver sur internet, dans lequel je critiquais sévèrement le sarkozysme comme idéologie de la droite ultralibérale voulant nous faire croire que la légitimité démocratique fondée sur le vote était toute la république. Ce texte s’intitule Légitimité démocratique et légitimité républicaine. C’est fort de me faire passer pour un « toutou » du gouvernement actuel de la France quand je suis connu, à cause de cet article associé aussi à un autre Le cynisme des chiens, pour ma critique radicale de la politique de Sarkozy. J’ai même joint la parole aux actes en démissionnant, suivi en cela par l’écrivain Edouard Glissant, du Haut Conseil à l’intégration en dénonçant encore une fois la politique du président actuel de la France. Je crois même avoir fait l’éloge de la désobéissance civile dans certains cas. Quand Domota affirme –je l’ai lu sur le site de l’UGTG- que j’ai signé cette déclaration car Jego m’a promis de présider une commission sur Mai 67 et que je recherche je ne sais quel poste, il oublie sans doute que j’ai refusé la légion d’honneur à deux reprises, les palmes académiques et la participation à toute commission que ce soit sous le régime de Sarkozy.

monsieur Yves Jégo, secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer

Et quand Rama Yade m’a demandé de l’accompagner lors d’une mission en Haïti, j’ai catégoriquement décliné son invitation. (…)

L’erreur des socialistes français, qui pourrait être aussi celle de Lurel, est d’être fascinés par la victoire électorale de Sarkozy et de ne pas faire l’effort de trouver dans la contestation sociale en cours dans l’hexagone des ressorts nouveaux pour aider à contrer la politique de Sarkozy. L’erreur de l’extrême gauche, que reproduisent malencontreusement les dirigeants de LKP, est de s’enfermer dans des schémas habituels ou surannés, dans la tradition de la gauche antidémocratique issue du XIX° siècle (Jules Guesde, Marx, Blanqui), de réduire le politique au social et de se montrer ainsi incapable d’articuler le mouvement social avec d’autres formes de contestation républicaine de l’ordre Sarkozyste.

Karl Marx

Enfin, je crois (mais là encore je peux me tromper) que face à la crise de l’Etat providence d’un côté, et de l’impasse des politiques de l’autre, en France, la solution est à chercher dans le réveil de la société civile. C’est pour cela que j’ai vu dans le mouvement initié par le LKP une possibilité nouvelle de contestation de l’ordre social, qui s’appuyait sur une autonomisation de la société civile guadeloupéenne face à l’Etat et face aux représentants politiques. Dans le même temps, j’ai toujours souligné que la société civile ne peut se substituer ni à l’Etat ni à la représentation politique même si elle peut faire bouger les lignes. Pour moi, seule une intensification de la société civile pouvait produire un changement dans le peuple guadeloupéen, lui faisant abandonner ses peurs habituelles, ses impasses, et se constituer dans le débat public, dans le développement d’un véritable espace public guadeloupéen, en volonté rationnelle sujet de sa propre histoire. Mais la conception du peuple défendue d’une part par les marxistes-léninistes, d’autre part par les nationalistes et qui est celle qui domine les dirigeants du LKP ne permet pas d’aller en ce sens. Ils ratent donc le passage du social au politique, ce qui est une constante chez eux, et c’est leur antidémocratisme latent qui les a conduits à l’erreur de Basse-Terre. Lors de mes interventions à la radio, j’ai tout de même été modéré, et j’ai invité LKP à s’ouvrir aux critiques que lui adressaient certains intellectuels de la société civile guadeloupéenne. Quand je croyais que le LKP nous aurait invité à discuter, son leader Domota n’a trouvé pour toute réponse que de nous traiter à la télé de « toutous » et de proférer des menaces directes à notre encontre : « Nou ni sa ki fo ba yo » ! (ce qui signifie en créole comme chacun sait : nous avons des armes ou des batons pour les frapper.). Les dirigeants de LKP savent bien que depuis trente ans ce genre de menaces n’a aucun effet sur nous, ce n’est donc pas à nous qu’ils s’adressent mais à tous ceux qui oseraient comme nous critiquer la politique de LKP à commencer par les propres militants du collectif qui n’ont pas apprécié la prise du palais du Conseil Général. (…)

Des camarades de l’AGEG à Bordeaux me disaient : ‘tu passes ton temps à lire Spinoza quand les paysans pauvres guadeloupéens meurent de faim ! ». La chose à l’époque m’avait si profondément touché que j’ai abandonné mes études pour venir couper la canne avec les paysans et militer avec eux. Ce n’est que bien plus tard, à l’approche de la quarantaine, que j’ai repris mes études de philosophie et ai passé les concours. Qu’est-ce qui m’y a conduit ? Les errements du mouvement nationaliste guadeloupéen qui ne cessaient de me donner à penser .Mais ne crois pas que je regrette ce passé. Il a le mérite d’inscrire ma réflexion philosophique dans l’expérience guadeloupéenne.

Je ne suis pas non plus d’accord avec l’interprétation de la citation célèbre de Césaire concernant le cri de la foule et qui constitue l’argument essentiel, si je peux m’exprimer ainsi, de votre texte. Surtout lorsque l’on connaît l’histoire politique de l’auteur du Cahier d’un retour au pays natal. Dans ses écrits politiques Césaire ne cesse de se référer aux valeurs de l’humanisme, des droits de l’homme, contre le stalinisme et il s’est toujours opposé aux excès des mouvements indépendantistes. Césaire eût été horrifié par ce qui s’est passé à Basse-Terre. Sans doute y-a-t’il un décalage entre le poète et l’homme politique et lorsqu’il parle de « peuple obscur » c’est bien parce que Césaire pense qu’il faut passer de la foule au peuple. Certes, il faut entendre le cri de la foule. Mais je ne sache pas que le cri puisse tenir lieu de politique. Cela dit, toute manifestation organisée, notamment par des syndicats, ne peut se réduire à la foule. Mais une manifestation mal contrôlée peut dégénérer dans des logiques de pulsions de foule. Je suis étonné que Marie-Claude et toi fassiez je ne sais quel éloge de la foule. Ignorez-vous les travaux d’anthropologues ou de Freud sur la foule ? Il y a une psychologie des foules qui peut menacer des démocraties déclinantes. La foule étant régie par les pulsions (dont eros et thanatos) peut exprimer positivement ce que Régis Debray nomme le « moment fraternité » comme lors de fêtes révolutionnaires en France, mais elle peut aussi s’égarer dangereusement dans des logiques mortifères sous la pulsion de thanatos (instinct de mort) et le peuple, déçu de ses représentants politiques, peut se laisser entraîner par des leaders charismatiques dans des voies dangereuses. Je ne dis pas que nous en sommes là aujourd’hui en Guadeloupe. Dans un autre registre plus psychanalytique, je suis étonné par la dégradation du langage, tant créole que français, dans certaines manifestations comme sur les ondes. On est loin du créole élaboré de nos aînés. Le « fann tyou de Madame Koury » s’inscrit dans cette dérive. Ici, thanatos se marie avec eros dans une sorte de machisme désespéré dans nos sociétés matrifocales.

Il est significatif qu’un groupe politique, celui de Raymond Gama, s’intitule Nonm ce qui interroge mes amis psychanalystes. Comme si avec une sorte d’affaissement du symbolique, le désir qui peut être noble se dégradait en pulsion. On est très loin là d’une authentique volonté politique pouvant faire peuple. C’est parce que la foule est porteuse de ces deux possibilités apparemment contradictoires, qu’elle ne peut que toujours passer à côté de son cri. Il fallait voire la foule populaire, lors du procès intenté contre Ibo Simon par des amis comme Jean-Marie Pean, Georges Trésor et les avocats Jabot et Hermantin .(Quand Domota déclare que Hermantin n’a jamais soutenu les Haïtiens je me demande ce qu’il espère comme reste de ce mensonge) Je me souviendrai toujours de cette foule populaire mais hirsute animé par l’instinct de mort ! Nous avons failli être gravement lynchés. Ainsi donc, j’interprète autrement, à l’inverse de vous deux, cette belle citation de Césaire. Dans mon article Que voulons-nous Guadeloupéens ? j’avais vu dans les belles manifestations organisées par LKP (et j’y avais même participé à la veille de mon hospitalisation) des choses positives et je disais que c’était comme si tout un peuple là rassemblé exprimait toute sa douleur existentielle. N’était-ce pas pour moi une façon d’être attentif à la souffrance dite à travers ces revendications sociales ? Par la suite, à partir des barrages, ces manifestations ont commencé à se dégrader.

A aucun moment dans notre texte nous ne parlons de « coup d’Etat » dans la prise du palais du Conseil Général par LKP. (…) De surcroît, dans une émission radio diffusée au lendemain de la parution de notre déclaration, je précisais que le président Lurel devait mesurer ses propos car on n’avait pas affaire à l’Etat mais à des institutions locales.

Archive du 8 février 1934

Il faut distinguer entre le soutien à la politique des élus et la défense de certains principes. Quand Lurel avait réuni le premier congrès concernant l’immigration, j’avais signé avec d’autres une condamnation ferme de sa politique. T’en souviens-tu ? Nous maintenons toutefois que c’est un acte de nature insurrectionnelle et tu comprendras sans doute que l’essence d’une chose peut se déployer dans la diversité de ses manifestations phénoménales. Un mouvement insurrectionnel ne concerne pas que l’Etat. En s’emparant d’un lieu de pouvoir symboliquement réservé aux élus et en empêchant de ce fait ces derniers d’exercer leur pouvoir, le LKP a commis un acte insurrectionnel. Le palais du Conseil Général est bien la maison du peuple, mais pas comme la place du marché ou la place à Man Reyo. C’est la maison des élus du peuple ou du peuple dans sa représentation, pas dans sa spontanéité. On parle aussi de coup d’Etat de façon imagée quand dans une association quelqu’un prend le pouvoir de façon non démocratique. Par ailleurs, il ne s’agissait pas d’Etats généraux mais du congrès des élus et Domota et LKP étaient invités à y participer. Si les représentants du LKP y avaient participé comme lors des négociations entre l’Etat, les élus, et les syndicats, avec des manifestants dehors faisant entendre le mécontentement des militants du LKP, nous n’aurions rien trouvé à redire. Mais en envahissant le palais près de deux heures avant, en « intimidant » le personnel (intimider ne signifie pas seulement rouer de coups. Si deux ou trois cents personnes vous demandent de quitter les lieux, vous n’allez pas vous battre avec elles, vous allez obtempérer) et en déployant son service d’ordre à l’entrée, c’est comme si le LKP se transformait de représentants sociaux invités en force invitante. Certes LKP a rangé par la suite ce qu’il avait dérangé mais comme l’a dit un de mes amis à Domota, c’est comme si un violeur rhabille sa victime en déclarant « gentiment » : « vous voyez bien qu’elle est habillée ». De quel droit agir ainsi ? demandions-nous. Si une immense majorité a soutenu les revendications sociales du LKP, notamment concernant la baisse de l’essence, la vie chère ou les 200 euros, la même majorité qui a voté pour ses élus n’admet pas forcément la vision politique des dirigeants du collectif concernant la démocratie directe et la démocratie représentative. C’est mon cas. On peut critiquer les institutions existantes (ce qui est le fait de nombreux d’entre nous, les signataires) mais pas les principes démocratiques qui les soutiennent. Et si il doit avoir évolution statutaire, il appartient aux Guadeloupéens de trancher par le vote et il serait inadmissible qu’une force sociale quelconque puisse empêcher le processus électoral de se dérouler en toute sérénité.

Tu confonds donc la critique des élus, qui est une chose et la défense des principes de la démocratie représentative. Une conception révolutionnaire héritée en gros du marxisme-léninisme ou dans la logique de la « dictature du prolétariat » a le droit de s’exprimer. Ce n’est pas mon point de vue et j’ai aussi le droit de l’exprimer publiquement. Mais une conception politique minoritaire ne pourrait s’imposer aux Guadeloupéens. Je défends la voie révolutionnaire quand n’est pas possible l’expression démocratique. Ce fut le cas sous l’Ancien régime et les représentants du Tiers Etat ont eu raison de désobéir aux menaces du roi et d’engager le processus révolutionnaire. Ce fut le cas aussi sous le tsarisme en Russie, à Cuba sous le dictateur Batista et dans la plupart des colonies. Mais la Guadeloupe connaît une vie démocratique depuis longtemps et on a même le droit de manifester dans les rues comme on veut et de se réunir. Enfin, Sarkozy est prêt à accorder l’indépendance si les Guadeloupéens le veulent. Cela dit, la voie révolutionnaire a aussi ses aléas et ses dérives. Le pouvoir de la rue contre la représentation nationale avec Robespierre et Marat on conduit à la Terreur, à la dictature de Napoléon, au retour de la monarchie constitutionnelle, à la chute rapide de la seconde république quand Napoléon-le-petit, s’appuyant sur le « prolétariat encanaillé » comme l’affirme Marx dans Les luttes de classes en France, a accédé au pouvoir pour dix-neuf ans. On connaît aussi d’autres aléas de la révolution avec Castro, Staline, Mao, Pol-Pot et bien d’autres.


(…)On nous reproche de n’avoir pas fait ces critiques « en interne ». Comme si nous trahissions une famille. Mais où réside cet « interne », car nous ne sommes pas membres de LKP ? Difficile dialectique de l’intériorité et de l’extériorité. (…) Mais comme je l’ai dit, l’espace public ne peut être celui de la famille et la critique doit accéder à la clarté du jour car elle intéresse tous les Guadeloupéens. Notre déclaration a au moins le mérite de déclencher un vrai débat si j’en crois le nombre d’interventions sur internet et personne ne peut désormais l’empêcher et le LKP épuiserait ses forces à tenter de le faire. Je pense qu’il faut continuer à développer cet espace public et que le LKP doit comprendre qu’il n’est pas toute la société civile même s’il en est une composante essentielle. (…)

Illustration pour le recueil de Cette igname brisée qu’est ma terre natale / Gran parad ti kou baton paru aux Éditions Caribéennes.


Nous traversons une période bien difficile pour notre pays, rien ne sera comme avant et il faut reconnaître à LKP le grand mérite d’avoir fait bouger les lignes. Je continue à trouver légitimes les revendications sociales qu’il défend, mais il nous faut faire maintenant de la politique, au sens le plus noble du terme, car je n’ai absolument aucune ambition politicienne. La Guadeloupe a besoin aujourd’hui de tous les citoyens de bonne volonté, qui veulent œuvrer, chacun dans le domaine qui est le sien, pour un pays plus beau et plus juste. (…)


Jacky Dahomay

Toutes les illustrations ont été trouvées sur internet. Si vous savez à qui attribuer les crédits, n’hésitez pas à me le faire savoir à l’adresse suivante : trikess2002@yahoo.fr


 18/07/2009

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